Ressources

Nous vous proposons une bibliographie non exhaustive pour aborder la thématique des réseaux sous des angles différents. Cette bibliographie a été pensé avec l’Espace multimédia Gantner qui abrite une belle médiathèque et au sein de laquelle vous pourrez retrouver une bonne partie des titres proposés.

ADULTE

Penser les réseaux, Daniel Parrochia, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Centre de recherche et d’analyse sur la technique, l’épistémologie de l’information et les réseaux, 2001, Éditeur scientifique

Textes issus du colloque « Penser les réseaux » organisé à Montpellier les 20 et 21 mai 1999 par le CRATEIR (Centre de recherche et d’analyse sur la technique, l’épistémologie de l’information et les réseaux).

Philosophie des réseaux, Daniel Parrochia, Paris : Presses Universitaires de France – PUF, 1993, collection La Politique éclatée

Où va la société moderne ? Vers un filet enchevêtré (réseau de réseaux), vers quelque catastrophe de grande ampleur ? Ou vers une maîtrise progressive de cet univers fluide de la communication, dans lequel, pour le meilleur et pour le pire, nous sommes aujourd’hui entrés ? Un philosophe s’interroge.

Les réseaux, Éric Letonturier, direction, Paris : CNRS Éditions, coll. Les Essentiels d’Hermès, 2012

Nous vivons dans des sociétés en réseau. Pour autant, le réseau se limite-t-il à son sens socionumérique actuel ? Sa réalité contemporaine se réduit-elle aux formes électroniques de la communication, à ces fameux réseaux sociaux et à nos échanges sur Internet ? Refusant de se limiter à ces seules manifestations aujourd’hui dominantes, l’ouvrage se propose de montrer la diversité et l’étendue des emplois tant récents que plus anciens de cette notion, pour mieux en saisir le sens, l’intérêt et la richesse.

L’âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable, Philippe Bihouix, Paris : Éd. du Seuil, coll. Anthropocène, 2014

Ce livre propose, de prendre le contre-pied de la course en avant technologique pour se tourner vers les « low tech », les « basses technologies ». Il ne s’agit pas de « revenir à la bougie », mais de conserver un niveau de « confort » et de civilisation agréables tout en évitant les chocs de pénuries généralisées. Une société soutenable, fondée sur les basses technologies, mobilisera fortement les savoirs, l’innovation et la recherche, mais orientés par des finalités différentes d’aujourd’hui.

En attendant les robots : enquête sur le travail du clic, Antonio A. Casilli, postface de Dominique Méda, Paris : Éd. du Seuil, coll. La couleur des idées, 2019

L’essor des intelligences artificielles réactualise une prophétie lancinante : avec le remplacement des êtres humains par les machines, le travail serait appelé à disparaître. Si certains s’en alarment, d’autres voient dans la « disruption numérique » une promesse d’émancipation fondée sur la participation, l’ouverture et le partage. Les coulisses de ce théâtre de marionnettes (sans fils) donnent cependant à voir un tout autre spectacle. Celui des usagers qui alimentent gratuitement les réseaux sociaux de données personnelles et de contenus créatifs monnayés par les géants du Web. En dissipant l’illusion de l’automation intelligente, Antonio Casilli fait apparaître la réalité du digital labor : l’exploitation des petites mains de l’intelligence « artificielle », ces myriades de tâcherons du clic soumis au management algorithmique de plateformes en passe de reconfigurer et de précariser le travail humain. Antonio A. Casilli est sociologue, enseignant-chercheur à Télécom ParisTech et chercheur associé au LACI-IIAC de l’EHESS. Il a notamment publié Les Liaisons numériques (Seuil, 2010) et, avec Dominique Cardon, Qu’est-ce que le digital labor ? (INA, 2015).

Le Cercle, Dave Eggers, Gallimard, coll. Folio, 2017

Quand Mae Holland est embauchée par le Cercle, elle n’en revient pas. Ce géant d’Internet relie e-mails, réseaux sociaux et transactions bancaires dans un système universel, clé de voûte d’une société numérique prônant la civilité et la transparence. Mae se passionne pour son nouveau travail – même s’il l’absorbe entièrement, l’éloignant de ses proches, et même si elle s’expose aux yeux du monde en participant au dernier projet du Cercle, une avancée technologique aussi considérable qu’inquiétante. Ce qui ressemble d’abord au portrait d’une femme ambitieuse devient rapidement un roman au suspense haletant, qui étudie les liens entre vie privée et addiction aux réseaux sociaux, et interroge les limites de la connaissance.

Every[ware] : la révolution ubimédia, Adam Greenfield, Ed. Fyp, 2007

L’ubimédia peut se définir comme ce qui reste de l’informatique quand les ordinateurs ont disparu û ou plutôt, ont fusionné avec tout ce qui nous entoure. Un monde de puces communicantes, de capteurs en tous genres, de surfaces interactives et d’interfaces innovantes, qui redéfinissent notre conception des objets, des lieux et des relations sociales. Un univers informationnel dense, omniprésent et toujours connecté, dont les téléphones mobiles et les réseaux sans fil actuels ne sont que les prémisses. Adam Greenfield, en des termes simples et accessibles aux néophytes, nous précipite dans cette vision à la fois futuriste et réaliste, nous incitant à comprendre les enjeux et les conséquences d’une évolution majeure qui nous concerne tous. Car, pour le meilleur ou pour le pire, l’ubimédia est la nouvelle réalité de l’informatique du XXIe siècle.

Digital Folklore : To computer users, with love and respect, Olia Lialina et Dragan Espenschied, auteurs ; Manuel Buerger, concepteur ; Cory Arcangel, préfacier ; Allemagne : Merz & Solitude, 2009

Les innovations techniques ne façonnent qu’une petite partie de la culture informatique et réseau. Peu importe qui a inventé le microprocesseur, la souris, le protocole TCP / IP ou le World Wide Web. Peu importe quelles idées étaient derrière ces inventions. Ce qui compte, c’est qui les utilise. Ce n’est que lorsque les utilisateurs commencent à s’exprimer avec ces innovations techniques qu’ils deviennent vraiment pertinents pour la culture en général. Les efforts des utilisateurs, comme les arrière-plans d’étoiles scintillantes, les photos de chatons mignons et les dégradés arc-en-ciel, sont pour la plupart ridiculisés comme kitsch ou, dans les cas les plus extrêmes, postulés comme la fin de la culture elle-même. En fait, ce langage en évolution, créé par les utilisateurs pour les utilisateurs, est le langage le plus important, le plus beau et le plus mal compris des nouveaux médias.

Biomimétisme : science, design et architecture, Manola Antonioli, directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Marc Chomaz, collaborateur ; Laurent Karst, collaborateur ; Jehanne Dautrey, collaboratrice ; Paris : Collectif Loco, 2017

Les designers, les architectes et les artistes se sont souvent tournés vers la nature pour imiter la beauté de ses formes ou pour en imiter les procédés et les comportements. Le biomimétisme cherche aujourd’hui à s’inspirer de la nature pour inventer des solutions écologiques aux problèmes qui se posent dans les domaines les plus divers (agriculture, informatique, etc.) et pour développer des nouvelles interactions entre l’homme et ses environnements. Si l’imitation de la nature a longtemps consisté dans l’observation formelle, le biomimétisme se développe à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale et s’intéresse plutôt aux processus, aux systèmes naturels et à leur fonctionnement. Dans cet ouvrage, une équipe regroupant des chercheurs, des architectes, des philosophes, des designers et des artistes redéfinit ce qu’est, aujourd’hui, le biomimétisme. Ils traitent les différentes implications du biomimétisme dans notre vie, y compris, là où ne l’attend pas.

JEUNESSE

Les réseaux sociaux, Julie Lardon, autrice, Marie-Anne Wachnicki, illustratrice, Ed. La poule qui pond, coll. Mondes futurs, 2020

Liens familiaux, amicaux, professionnels : depuis les années 2000, le développement des réseaux sociaux a bouleversé les liens entre les hommes, en popularisant un nouveau mode de communication. Mais derrière ce grand progrès social se cachent aussi de nombreux défis à relever, pour faire des réseaux sociaux des plateformes plus sûres et dignes de confiance pour les citoyens.

#boucledor, Jeanne Willis, autrice, Tony Ross, illustrateur, Ed. Little Urban, 2019

Il était une fois une fille aux cheveux d’or qui se servait de son portable pour poster ses photos et ses vidéos. Qu’y a-t-il de mal à ça ? Le classique Boucle d’Or et les trois ours revisité pour alerter sur les dangers des réseaux sociaux…

EXPLORER LES CULTURES NUMÉRIQUES

L’espace multimédia Gantner

Créé en 1998 à l’initiative de la commune de Bourogne, l’Espace multimédia Gantner est, depuis 2001, un service du département du Territoire de Belfort, l’antenne art contemporain et nouvelles technologies de la Médiathèque Départementale de Prêt. Il est labellisé Centre d’art contemporain par le ministère de la Culture depuis 2012.

Avec une programmation riche et variée, l’Espace multimédia Gantner propose ainsi à tous les publics une exploration de la culture numérique à travers différentes activités : expositions, concerts, ateliers multimédia, ressources documentaires, ressources en lignes…

Un lieu incontournable à découvrir ici : https://www.espacemultimediagantner.cg90.net/